La « rechute sèche », est également connue sous le nom de « cuite sèche » ou « ivresse sèche » ou encore « ivresse mentale ». Cela se passe dans le cerveau au niveau du circuit de récompense.
C’est un phénomène encore assez mal connu des milieux médicaux ; souvent la plupart des gens sont persuadés que la personne a bu à nouveau, ce qui n'est pas le cas.
Cette cuite sèche peut arriver aux personnes abstinentes depuis un certain temps. C’est comme quand il buvait, « c’est encore pire qu’avant la cure » ou « il doit reboire en cachette » entend-t-on dans l’entourage du malade.
En fait, la personne ressent les symptômes de l’ivresse et/ou du manque sans avoir pour autant consommé une goutte d’alcool !
Au cours de la rechute sèche, le plus souvent, le malade supporte mal les soupçons, l’intolérance de son entourage, mais reconnaît sa nervosité et son mauvais moral. Il comprend difficilement son trouble fait à la fois d’éléments dépressifs et d’irritabilité fatigué au moindre effort, il est capable de violentes colères au moindre prétexte.
Ces rechutes surviennent le plus souvent brutalement, plus rarement en quelques jours. Elles peuvent ne durer que très peu de temps mais il arrive aussi qu'elles fassent penser à une rechute...
Aspect psychique :
Nervosité, découragement, besoin de solitude, hypersensibilité au bruit, à la lumière, isolement, refus de décrocher le téléphone, irritabilité, anxiété, etc.
Aspect physique :
Céphalée, sudation nocturne, crampes musculaires, tremblements, crampes etc. Si le malade n’a pas une aide compétente au cours de sa « rechute sèche », le plus souvent après plusieurs crises, l’alcoolisation surviendra.
La rechute sèche n’est pas anodine, pour cette raison, il est essentiel qu’une personne qui a cessé de boire et qui ressent ces symptômes fasse appel à une aide extérieure, une association d’entraide, à un médecin etc.
Shale