Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, de peur de se contredire,
Celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il ne se plait pas comme il est,
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne veut rien entendre et se laisser dire la « vérité,
Il meurt lentement, celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours le même chemin.
Celui qui ne change jamais de repère ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement, celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions.
Ces émois qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux,
Au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour se réaliser, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a suivi les conseils sensés.
Vis maintenant !
Agis tout de suite !
Risque- toi aujourd’hui !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
Sors de ta prison ; persévère d’un but à l’autre. « Tu ne sais pas combien de fois il faudra te relever pour sortir de ta dépendance ; à force de recommencer, tu trouveras enfin la sérénité qui permet d’aborder la vraie vie.
Confie-toi, laisse-toi guider et tu ne seras plus seul. »
Roland Mansuy
Extrait du Poème de Martha Medeiros
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